Bosquet de l'Obélisque

*Marie-Thérèse qui avait quitté sa coccinelle depuis qu'elle avait rejoint la conversation comprit un peu Kristina. Il était sûrement rare de se retrouver face au roi et son frère, en même temps, sans toute une Cour de suivants à leurs trousses, en effet, à ce qu'elle avait entendu, le roi avait toujours autour de lui, les grands princes, ses ministres, ses médecins et toutes les courtisanes élues d'un jour et Philippe, bien sûr ses poupées masculines vêtues comme des pantins. Elle comprenait donc l'étonnement de la jeune fille*
- Sire, puisque je me dois de vous appeler ainsi... A ce que j'ai pu ouïe dire, vous n'êtes jamais seul. Comment se fait-il qu'une troupe de courtisans ne soit pas autour de vous en ce moment -même ?
*Elle se retourna ensuite vers Philippe. C'est elle qui le faisait partir mais cela, elle ne s'en doutait pas une seconde. Elle le regarda et força un sourire, elle n'avait jamais aimé ces personnages excentriques, surtout à ce point. Ils lui semblaient si ridicules à se vêtir de cette façon et à adopter les manières de la gente féminines. Enfin, elle soupira, chacun est comme il est mais on ne peut pas plaire à tout le monde...*

*Kristina se tourna vers le roi qui trouva qu'elle était malade. Ce qui n'etait pas étonnant car elle se demandait se qu'il se passait. Etait-elle en train de rever ? Etait-elle devenu folle ? Que lui arrivait-il ?*

- Je... Je... ne sais pas du tout ou je suis ni ce qui s'est passer. Suis-je folle ? Suis-je en train de rêver ? Je n'en sais rien. Mais c'est incroyable d'être face à vous.

*Puis elle se tourna vers Philippe qui était sur le point de partir et lui répondit timidement*

- Au revoir

*Philippe s'éloignait tristement, il avait déçu son frère, encore une fois, il se sentait vraiment mal. Il ne pensait pas que Louis prendrais cela si à coeur. Un des mignons de Philippe était sorti du Château et venait à sa rencontre. Lorsqu'il le vit le prince le regarda furieusement*

- Pourquoi n'as-tu pas fait comme les autres, pourquoi ne m'as-tu pas obéi ? Retourne au château immédiatement. Je vais me promener tout seul, je ne vais pas aller voir des gens qui ne m'obéissent pas.

*Le mignon lui demanda de l'excuser, mais Philippe demeurait impassible. En fait à travers son mignon, il se punissait d'avoir déçu son frère.*

*Il s'éloigna encore, laissant le mignon rentrer tristement vers le château*

*Philippe arriva près d'un arbre, il s'y adossa et ramassa quelques cailloux qu'il jeta dans l'étang qui se trouvait en face de lui*

Pourquoi est-ce que je me débrouille toujours à blesser ceux que j'aime ?

*Il se laissa glisser le long de l'arbre en soupirant, puis il se prit la tête dans les mains. Peu lui importait que cette attitude n'était pas compatible avec son rang.*

*Marie-Thérèse marchait à la droite de Louis, rêveuse, comme toujours. Elle regardait la nature, s'immaginant ici et là des fleurs qu'il n'y avait pas, des arbres majestueux. Pourtant la nature versaillaise était déjà dotée d'une rare beauté. Depuis leur départ, elle n'avait pas dit un mot et ne comprenait pas que le roi n'aime pas la compagnie. Elle ne se rendait pas compte à quel point avoir toujours quelqu'un sur son dos pouvait être lassant et pénible. Elle rêvassait toujours en regardant la nature, mais partout apparaissait un homme, grand, beau, brun aux cheveux longs et de magnifiques yeux bleus. Qui était-il ? Elle n'hésita pas longtemps, l'homme qui lui apparaissait partout, c'était le roi qui marchait à côté d'elle. Elle le regarda alors avec étonnement, que se passait-il donc dans son imagination pour qu'elle soit si perturbée ?*

Louis-Dieudonné de France a écrit:

* Louis regarda son frère s'éloigner et à sa grande surprise lorsqu'il engueula le mignon et partit seul. Il allait surement le rejoindre plus tard pour lui demandait ce qui n'allait pas. Il regarda les deux demoiselles; encore à ce retrouver seul avec des femmes, cela ne le dérangeait pas mais sa réputation était fondé la dessus mais était elle vrai?. Il regarda Marie-Thérèse lorsqu'elle fit sa remarque sur les courtisans puis il sourit. *

- A vrai dire mademoiselle, je leur est trouvé une bonne excuse pour qu'il s'éloigne de moi...mal grès que cela soit difficile je suis arrivé à mais fin.

* Réellement, le Roi les avaient chassé pour quelques heures, il c'était mis en colère et tous avait pris fuite. Il regarda Kristina toujours avec un petit sourire amusée devant cette jeune femme qui ne se rappelait plus de rien. *

- Je ne sais mademoiselle si vous êtes.....folle, mais vous n'êtes guère en trin de rêver. Puis je trouve que le mot incroyable est trop fort...

* Puis le Roi commença à marcher prêt des dames. *

*Kristina était de plus en plus inquiete et ne savait vraiment plus quoi penser*

- Comment ca le mot incroyable ? Que devrais-je alors ? J'ai traversé le temps je vous signale. Je viens de l'an 2008 ! Alors quel est le mot qu'il faut dire ?

*Elle etait de plus en plus paniquer*

- Oh que non ce n'est pas une plaisanterie ! C'est la vérité ça je vous le jure

*Elle vit que le roi était en train de rire. Elle en conclut qu'il ne la croyais pas. Ce qui n'est pas étonnant d'ailleurs. Elle commença à avoir des larmes aux yeux*

- Vous ne me croyez pas...

*Marie-Thérèse suivait la conversation sans dire un mot, ignorant parfaitement ce qu'était l'an 2008. Lorsque Louis sourit, elle crut qu'il se moquait et pour en finir, les larmes de la jeune fille la firent s'arrêter. Elle se plaça devant Kristina à sa hauteur et la regarda gentiment. Quelque chose en Kristina, lui rappelait ce qu'elle avait laissé en Espagne : la servante qu'elle avait nommée dame de compagnie et qui était devenue sa plus proche confidente*
- De quoi s'agit-il ? L'an 2008 ?

*Elle essuiya doucement ses larmes puis se tourna vers Marie-Thérèse pour lui repondre*

- L'an 2008 est le futur. C'est le XXIeme siècle et c'est là d'ou je viens. Alors que vous vous vivez au XVIIeme siecle

*Elle lui sourit gentiment, ne comprenant pas que cela puisse être possible mais voulant bien y croire*
- Et vous... Vous ne vous plaisez pas ici ?
*Elle la regardait en essayant, par son regard, de la réconforter. Marie-Thérèse ne venait pas du futur mais elle arrivait tout droit d'une contrée étrangère à Versailles. Elle aurait bien voulu avoir du soutien pendant son adaptation alors autant offrir ce qu'elle peut donner*

*Kristina fut très surprise par la question de Marie-Thérèse et ne sut pas trop quoi dire*

- Et bien c'est à dire... que... et bien... je suis trop une grande passionnée de votre époque... je crois savoir tout d'elle... Mais ma famille et mes amis ne sont pas ici... Que vais-je devenir ?

*Elle devint tres triste*

* Le Roi s'arrêta un peu plus loin puis se retourna, son sourire avait disparu lorsqu'il vit la jeune femme pleurait, l'avait il vexé? Il ne le voulait pas. Il comptait s'excuser et demander des explication mais un valet vit l'interrompre dans ses pas à 5m des deux femmes. Il soupira. *

- Que ce passe t-il encore?

* Le valet lui murmura quelque chose, puis le Roi se détendit, croyant que cela était grave mais c'était simplement des affaires avec ses courtisanes. *

- Et bien vous leur direz qu'elles peuvent se débrouiller seul...elles sont adulte à ce que je sache!!

* Cette intervention n'avait pas plus à Louis, il croyait être libre après la morte de sa mère mais il allait surement libre lorsqu'il sera marié pourtant lui ne se pressait pas pour ça. Il laissa l'homme en plan pour rejoindre les deux femmes. Il regarda Kristina un peu gênait de s'être moqué d'elle. *

- Pardonnez moi mademoiselle...je ne voulait vous vexer!!

* Il regarda Marie-Thérèse, voyant qu'elle la croyais sans hésitation. *

*Elle s'approcha doucement et prit sa main dans la sienne*
- Ma chère amie... Croyez-moi... Je sais à quel point il est difficile d'être séparé de sa famille... Ma mère est morte deux mois après ma naissance, je n'ai pas pu la connaître. Lorsque j'ai eu 6 ans, mes soeurs, plus jeunes que moi, ont été placée dans un couvent au Portugal. Je restais seule avec mon père, qui était au pouvoir et mon frère, de 8 ans mon aîné. Puis il est venu le temps pour lui de partir au front et mon père l'a accompagné, malheureusement, ni l'un ni l'autre ne sont revenus en vie... Je suis restée seule au Palais et mon oncle a repris le pouvoir... A partir de ce jour, il y a 6 ans, je vis sans personne... Je n'avais qu'une amie, Maria, ma dame de compagnie mais l'âge avancée de ma chère confidente et mon arrivée ici m'ont fait perdre mon dernier repère...

*Elle regarda le roi et lui repondit*

- Ce n'est rien Sire. Je comprends que mon histoire à l'air d'une plaisanterie pourtant elle est bien réelle

*Kristina avait vraiment commencer à pleurer*

- Je suis vraiment désolée pour vous altesse mais vous au moins vous etes rester à votre époque et vous avez quand meme qui vous aime ici contrairement à moi

*La jeune femme sourit gentiment à Kristina*
- Ma chère amie, qui vous a dit que personne ne vous aimait ? Et qui vous a dit que quelqu'un m'aimait ? Enfin, vous venez d'arriver, il n'y a pas de raison que vous ne soyez pas aimée.

*Elle soupir*

- Cela sera dure de se faire aimer ici. Nous sommes tellement differents. Nos époques sont tres lointaines et puis vous ne me connaissez guères. En plus vous allez tous croire que je suis une folle ou pire encore une sorciere ! A commencer par le roi, il me chassera vite vous verrez. Et apres que deviendrais-je ?

*Elle lui sourit gentiment tout en la regardant*
- Ma chère, ne vous faites pas tant de souci ! Vous êtes la bienvenue chez moi... Même si nos époques sont lontaines, qu'importe... Nous apprendrons à nous connaître, je suis persuadée que vous n'êtes ni folle, ni sorcière...
*Elle regarda le roi du coin de l'oeil pour ne pas être encore plus perturbée qu'elle ne l'était*
- Et je suis persuadée que Sa Majesté sera de mon avis !
*Elle réfléchit une fraction de secondes*
- Tenez, voudriez-vous être ma dame de compagnie ?

*Kristina sourit à Marie-Thérèse*

- Je serais tres heureuse et tres honorer, madame, de mieux vous connaitre et je suis tres touchée que vous me le proposiez

*Puis elle fut très surprise par la demande que lui fit l'infante. Elle ne sut pas trop quoi reponde*

- Moi ?? Votre dame de compagnie ? Oh mais altesse c'est trop d'honneur je ne peux pas

- Trop d'honneur ? Comment cela ? Vous ne valez pas moins que tout autre personne à ce que je sache !
*Elle lui sourit gentiment en tentant d'être convaincante, ce qu'elle disait, elle le pensait vraiment. Elle attendait maintenant la réponse de la jeune courtisane*

*Kristina sourit et rougit devant Marie-Thérèse d'Espagne*

- Vous me touchez madame

*Elle était toute timide mais dit*

- Devant tant de bonté et une offre aussi genereuse, je serais bien sotte de refuser et puis je serais une ingratte. Ce qui n'est pas du tout mon cas. Alors j'accepte avec joie....

*Elle lui sourit gentiment, heureuse d'avoir donné du bonheur*
- Le plaisir est pour moi ma chère Kristina...
*Elle souriait toujours puis s'adressa au roi en espérant une réponse affirmative*
- Sire, je m'égare, avant toute chose, m'accordez-vous le droit de faire de Kristina ma dame de compagnie ?
*Elle s'était relevée tout en maintenant le regard du roi dans le sien en marque d'insistance*

*Kristina sourit à la princesse. Elle était d'abord folle de joie et fort reconnaissante envers l'infante*

Elle vraiment adorable. J'espere que le roi s'en rend compte !

*Puis son visage s'assombrit quand Marie-Thérèse demanda au roi la permission de lui accorder cet honneur. Kristina eu peur que le roi ne soit pas d'accord et la chasse de Versailles*